Reticulárea (1969–82)
Une installation environnementale monumentale composée de fils métalliques suspendus verticalement et horizontalement au plafond et aux murs, formant une constellation de lignes et de structures géométriques qui se déploient dans l'espace.
Jets (1970–74)
Des accumulations de fines tiges d'aluminium et d'autres matériaux liées entre elles, qui tombent en cascade vers le sol créant un effet de métal fluide qui coule.
Reticuláreas carrées (ca. 1971–77)
Une série d'œuvres définies par l'utilisation répétitive de modules carrés connectés entre eux et de couches de treillis métallique carré superposées, qui tombent en cascade et qui ondulent de façon organique.
Troncs (1974–81)
Des structures cylindriques verticales en fil d'acier formant une matrice de triangles interconnectés, suspendues au plafond, laissant un vide à l'intérieur.
Sphères (1976–77)
La composition de ces œuvres repose sur des reticuláreas triangulaires, en fil métallique, qui s'assemblent pour dessiner une forme sphérique. Ces œuvres illustrent la recherche incessante de l'artiste en matière de la relation entre géométrie et cosmos.
Dessins sans papier (1976–88)
Structures tridimensionnelles en forme de treillis illustrant l'acte de dessiner dans l'espace. Constituées d'un minimum de lignes et d'éléments formés de fils de métal et d'autres matériaux, elles sont installées très près du mur, ce qui permet à l'artiste de jouer avec l'espace à l'infini.
Bestioles (ca. 1987–91) et Petites bestioles (1987–89)
Fabriquées à partir de matériaux réutilisés et d’éléments provenant d’œuvres précédentes, ce sont les dernières œuvres tridimensionnelles créées par Gego et elles représentent la déformation et l’effondrement total de la géométrie, de la forme et du maillage dans son travail.
Tissages (1988–91)
Des compositions abstraites en petit format créées à partir de bandes de papier entrecroisées issues de reproductions imprimées de ses propres œuvres, de pages de magazines et de brochures commerciales. Il s'agit des dernières œuvres bidimensionnelles de Gego, et elles témoignent de sa fascination incessante pour le tissage.
Source : Gego. Mesurer l’infini, cat. expo. Musée Guggenheim Bilbao, Bilbao, 2023.
Gego installing Reticulárea at the Museo de Bellas Artes, Caracas, 1969
Photo: Juan Santana
© Fundación Gego