Struth, Thomas

Naissance à Geldern, Allemagne, le 11 octobre.

Il s’installe à Düsseldorf pour étudier à l’Académie des beaux-arts, où il suit les cours d’illustres professeurs comme Gerhard Richter et Bernd et Hilla Becher.

Il obtient la première bourse PS1 de l’Académie des beaux-arts de Düsseldorf et séjourne neuf mois à New York. Il en profite pour photographier des scènes de la ville, comme il avait déjà commencé à le faire à Düsseldorf, en restituant ainsi l’atmosphère ambiante.

Il est envoyé à Yamaguchi, au Japon, par Keiko et Hideo Shimada dans le but de préparer

Une exposition présentant le panorama urbain de Struth se tient à la Kunsthalle de Berne sous le titre Unconscious Places (Lieux inconscients) et sera par la suite présentée au Musée d’art de Yamaguchi.

Il participe à la deuxième édition du Skulptur Projekte Münster, qui a lieu tous les dix ans.

À cette période, il se lance dans les photographies de musées, une série d’images qui explorent le lien entre le public et les œuvres d’art célèbres.

Sa première exposition institutionnelle aux États-Unis, Photographs, est inaugurée par la Renaissance Society, à Chicago.

La Documenta IX de Kassel expose The Monday Group, et l’Institute of Contemporary Arts de Londres présente aussi ses travaux.

La fondation Werner Mantz à Maastricht lui décerne le prix Werner Mantz.

Plusieurs expositions monographiques, notamment Portraits, au Musée Haus Lange de Krefeld, et Directions : Thomas Struth : Museum Photographs, au Hirshhorn Museum and Sculpture Garden de Washington D.C., sont inaugurées

Il enseigne la photographie à l’université des arts et du design de Karlsruhe, où il travaillera pendant trois ans.

Il expose au Louis Art Museum, Missouri, et à la Hamburger Kunsthalle, Allemagne.

Présentation de Strangers and Friends à l’Institut d’art contemporain de Boston (Massachusetts), à l’Institut d’art contemporain de Londres et au Musée des beaux-arts de l’Ontario à Toronto.

Inauguration de Strassen au Kunstmuseum de Bonn, en Allemagne.

Il développe alors l’idée des « portraits vidéo », qu’il mènera pendant sept ans. Il s’agit de vidéos qui enregistrent les changements d’humeur des personnes qui posent devant la caméra.

La collection de Niedersachsen en Allemagne lui décerne le prix international de photographie Spectrum.

Il collabore avec l’artiste vidéo Klaus vom Bruch sur le Projet Berlin 1997, qui sera exposé dans plusieurs villes européennes les années suivantes, à Lucerne (Suisse) et à Hambourg (Allemagne).

À Hanovre, le Musée Sprengel inaugure l’exposition Portraits.

L’exposition Thomas Struth : Still est présentée au Carré d’Art, le Musée d’art contemporain de Nîmes. Il expose aussi au Centro Galego de Arte Contemporánea, à Saint-Jacques-de-Compostelle.

Dix ans après sa création, Struth reprend la thématique des photographies de musée, avec de nouvelles idées et approches.

L’exposition Thomas Struth STILL se tient au Centre National de la Photographie à Paris et sera présentée à la Shimada Gallery à Tokyo et au Stedelijk Museum à Amsterdam.

Thomas Struth : My Portrait est inaugurée au Musée national d’art moderne de Tokyo, une exposition qui sera ensuite accueillie au Musée national d’art de Kyoto.

Le musée national des collections d’art de Dresde, en Allemagne, accueille l’exposition Dschungelbilder.

L’université de Salamanque présente pour sa part l’exposition New Pictures from Paradise.

Thomas Struth ouvre ses portes au Dallas Museum of Art, au Texas. Cette exposition sera présentée dans plusieurs musées américains cette année et l’année suivante : Le Museum of Contemporary Art de Los Angeles, le Metropolitan Museum of Art de New York et le Museum of Contemporary Art de Chicago.

Struth expose l’œuvre vidéo Read This Like Seeing It for the First Time à la Biennale de Berne.

Il est invité, avec d’autres artistes, par Franca Falleti, directrice de la Galleria dell’Accademia de Florence, à créer une œuvre en hommage au David de Michel-Ange.

L’exposition du Musée Pergamon s’ouvre à la Hamburger Bahnhof de Berlin.

Portraits-Une heure est aussi présenté au CAPC Musée d’art contemporain de Bordeaux, regroupant des portraits en format vidéo.

Thomas Struth : Images du Pérou est inauguré au Musée d’art de Lima.

Il lance sa série Nature et Politique, (Nature & Politics), consacrée à l’exploration de différentes technologies.

L’exposition Making Time ouvre ses portes au Prado à Madrid, regroupant des photographies qui illustrent les liens entre le public et les œuvres, dont certaines ont été prises au sein même du musée.

L’exposition Thomas Struth est inaugurée à Madre, Musée d’art contemporain Donnaregina, Naples.

Plusieurs expositions sont inaugurées dans plusieurs pays en Europe : Thomas Struth, au Musée d’art cycladique d’Athènes ; Thomas Struth, à l’Ermitage à Saint-Pétersbourg ; et Thomas Struth : Family Life, au Musée d’art contemporain De Pont à Tilburg, aux Pays-Bas.

Thomas Struth, Photographies 1978-2010, Kunsthaus, Zurich, Suisse, ouvre ses portes aux visiteurs. Cette imposante rétrospective de son œuvre sera présentée ensuite dans d’autres institutions, notamment au Museu Serralves à Porto, au K20 Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen à Düsseldorf et à la Whitechapel Gallery de Londres.

Il séjourne en tant qu’artiste résidant à la Villa Aurora, à Los Angeles.

Le Royal Institute of British Architects le nomme membre honoraire en reconnaissance de son immense apport en matière d’architecture.

L’exposition Thomas Struth : Photographs se tient au Metropolitan Museum of Art de New York.

L’exposition Five Works est présentée au public au Musée néerlandais de la photographie à Rotterdam.

L’exposition On Reality, qui réunit les photographies de Struth et les sculptures d’Iglesias, est inaugurée à l’espace Ivorypress de Madrid.

Struth est nommé membre honoraire de l’Académie américaine des arts et des lettres et il est décoré de la médaille du centenaire de la Royal Photographic Society, qui lui accorde aussi le titre d’académicien honoraire.

Thomas Struth : Nature & Politics, initialement organisée au Museum Folkwang d’Essen, sera exposée dans d’autres institutions : au Martin-Gropius-Bau de Berlin, au High Museum of Art d’Atlanta et au St. Louis Art Museum (l’année suivante).

Thomas Struth : Figure Ground, la plus grande rétrospective de l’œuvre de Struth à ce jour, est exposée à la Haus der Kunst de Munich. Elle réunit des photographies issues des séries que l’artiste a réalisées tout au long de son parcours.

Il est nommé Magister Artium Gandensis honoraire de l’Académie royale des beaux-arts de Gand, en Belgique.

Animals est présenté dans la catégorie Parcours du Salon d’art de Bâle, qui propose un itinéraire artistique public dans différents espaces de Bâle.

L’Aspen Art Museum, dans le Colorado, accueille l’exposition Thomas Struth, consacrée aux photographies de l’artiste réalisées au Moyen-Orient, qui illustrent plusieurs domaines et couches de la société, incluant des portraits de famille, des gisements archéologiques et des lieux de culte.

Le Musée Guggenheim Bilbao présente l’exposition Thomas Struth : Figure Ground, qui rassemble un grand nombre de séries de l’artiste tout au long de son parcours.

Thomas Struth à la Hilti Art Foundation (Vaduz, Liechtenstein) associe ses photographies à certaines œuvres picturales et sculpturales de la Hilti Art Foundation.

L’exposition Thomas Struth : Nature & Politics, qui regroupe des photographies prises depuis 2007 dans des contextes scientifiques et industriels, est organisée à la Fondation MAST à Bologne.

Certaines de ses œuvres font partie de l’exposition Sections/Intersections. 25 ans de la Collection du Musée Guggenheim Bilbao, une riche collection du musée de Bilbao déployée à l’occasion de son 25e anniversaire.

Exposition Unbewusste Orte / Unconscious Places à la galerie Max Hetzler à Berlin, et présentation de ses œuvres sur le CERN, faisant partie de Nature and Politics, à la galerie Max Hetzler à Londres.

Thomas Struth : Nature & Politics est inauguré à la Galerie Marian Goodman à Paris. Il remporte le prix européen Helena Vaz da Silva, qui récompense les personnalités ayant contribué à faire rayonner le patrimoine culturel du continent.