Maite Pinto
Logroño, 1993
La pratique artistique de Maite Pinto est axée sur la mémoire et l’identité, qu’elles soient individuelles ou collectives. Elle s’appuie sur la récupération de clichés issus d’archives les plus diverses, privées ou publiques, que l’autrice a recréés en gravures. Ces œuvres se concentrent sur les photos de certains des milliers d’enfants basques qui furent contraints d’abandonner leur maison et envoyés à Southampton (Royaume-Uni) par le vapeur Habana en 1937. C’est dans ce contexte de déplacement, de fragmentation et de perte que les images nous parlent du besoin d’appartenance à une collectivité, et de la façon dont ce sentiment de groupe est parvenu jusqu’à nos jours grâce au travail documentaire de l’Association for the UK Basque Children. Elles soulignent ainsi l’impact que ces événements ont eu sur leur vie.