LA MARIÉE (A NOIVA), 2001−2005
La mariée est reconnaissable de loin à sa forme de lustre imposant qui présente une cascade blanche de pampilles brillantes. Or, lorsqu’on l’approche, on découvre que ces milliers de pampilles qui semblaient taillées en verre sont en réalité le reflet du plastique transparent qui enveloppe les tampons hygiéniques immaculés qui constituent l’œuvre. Par le biais de l’action corrosive de l’ironie et l’ambiguïté, le titre de cette œuvre met en avant l’imposition habituelle d’une sexualité féminine hypocrite et refoulée.