FOUR SONGS
Compilation de quatre narrations musicales sous forme d’allégorie. L’image et le son fusionnent pour composer des rythmes audiovisuels basés sur la dynamique psychologique et émotionnelle de l’individu en rapport avec l’environnement. Les concepts esthétiques exprimés sont étroitement liés aux caractéristiques uniques des systèmes de production audiovisuelle les plus innovants qui étaient disponibles en 1976.
Lévitation au parc à ferrailles (Junkyard Levitation)
Lévitation au parc à ferrailles est un jeu visuel autour de « l’esprit sur la matière ». Les techniques de recyclage des métaux et la technologie vidéo s’unissent momentanément pour briser les lois connues de la science et démontrer que la psychokinèse est valable dans certains contextes référentiels.
Les chants de l’innocence (Songs of Innocence)
Les chants de l’innocence est une allusion au poète William Blake. Les images et les voix d’enfants qui chantent dans les jardins d’une école paroissiale, située en banlieue, réapparaissent comme si elles flottaient dans l’air, éveillant la perception du spectateur et évoquant une relation visuelle entre la mémoire, le coucher du soleil et la mort.
L’espace entre les dents (The Space Between the Teeth)
La structure de L’espace entre les dents est la structure du phénomène acoustique et de la dynamique psychologique d’une personne qui hurle au bout d’un large couloir plongé dans l’obscurité, dans un espace industriel. L'utilisation de techniques de montage sur ordinateur permet de générer des relations de précision mathématique entre le son et l'image, et de créer l’inversion momentanée de fond/personne de la deuxième partie de la vidéo.
La vérité à travers l’individuation de la masse (Truth Through Mass Individuation)
La vérité à travers l’individuation de la masse fait référence aux écrits de Carl Jung sur l’individu et la masse. Trois actions brutales et violentes sont capturées et suspendues dans le temps par la mémoire du vidéodisque. La tension est contenue, puis relâchée lorsqu'apparaît une personne sur le point d'exprimer sa frustration par un acte de violence contre l'environnement. Dans la quatrième et dernière scène, l’homme se rend passivement et est absorbé par une masse de 40 000 spectateurs pendant un match nocturne de baseball.