Braque, Georges

Naissance le 13 mai 1882 à Argenteuil-sur-Seine. Son père, Charles Braque, est propriétaire d’une entreprise de peinture en bâtiment.

1905 Élève de Léon Bonnat à l’École des Beaux Arts de Paris.
Au Salon d’Automne, il découvre le fauvisme à travers les œuvres de Matisse, Manguin, Derain, Vlaminck, Marquet, Camoin.

Naissance du Cercle de l’Art Moderne du Havre. Jusqu’en 1909, Braque, Othon Friesz et Raoul Dufy participent aux expositions annuelles de peintures fauves.
En juin, à Anvers, premières toiles fauves. En octobre, premier séjour à l’Estaque : “C’est dans le Midi que j’ai senti monter en moi mon exaltation !”.

20 mars – 30 avril : il expose six paysages fauves au Salon des Indépendants. Durant l’automne, séjours à l’Estaque et à La Ciotat, avec des paysages qui se rapprochent plus du style de Cézanne. Fin novembre, Apollinaire le présente à Picasso à Bateau-Lavoir.

8-9 novembre : Galerie Daniel-Henry Kahnweiler, première exposition personnelle, avec des paysages géométrisés qui marquent les débuts officiels du cubisme. La préface du catalogue est écrite par Apollinaire.

Été à La Roche-Guyon, près de Mantes, premiers paysages du cubisme analytique.

Première apparition dans sa peinture de signes typographiques imprimés au pochoir, qui enrichissent le sens et la compréhension des oeuvres.

En septembre, à Sorgues, création du premier papier collé, Compotier et verre, qui introduit un élément étranger dans l’œuvre d’art et permet la séparation de la couleur et de la forme.

Naissance du cubisme synthétique. Les peintures intègrent les acquis du papier collé, en imitant ses matières et les signes typographiques.

3 août : déclaration de la 1ère Guerre Mondiale
Braque est mobilisé. Le 14 novembre, il est envoyé au front, dans la Somme.

Le 11 mai : grièvement blessé à Artois, il cessera de peindre jusqu’en 1917.

La revue de Pierre Reverdy, Nord-Sud , publie ses “Pensées et réflexions sur la peinture”.

5–31 mars : Galerie de l’Effort moderne de Léonce Rosenberg, deuxième exposition personnelle, avec des natures mortes. Début de l’amitié avec Erik Satie.

1er novembre – 20 décembre : au Salon d’Automne, les Canéphores représentent sa nouvelle inspiration classique.

Collaboration avec les Ballets russes de Serge de Diaghilev : Les Fâcheux, Zéphire et Flore et Salade pour les Soirées de Paris du Comte de Beaumont.
2–21 mai 1924 : première exposition chez son nouveau marchand, Paul Rosenberg.

Atelier construit par Auguste Perret à Paris, près du parc Montsouris.

23 mars : il épouse Marcelle Lapré, sa compagne inséparable depuis 1910.

Atelier construit par Paul Nelson, à Varengeville-sur-mer, où Braque s’installe une partie de l’année.

Il illustre la Théogonie d’Hésiode pour Ambroise Vollard. Cycle de peintures, gravures et sculptures d’inspiration mythologique.

9 avril–14 mai : rétrospective à la Kunsthalle de Bâle. La préface du catalogue est écrite par Carl Einstein, auteur de sa première monographie, en 1934.

Installation à Varengeville durant la guerre. Premiers essais de sculpture, ensemble de vanités austères et symboliques.

Publication de Braque le patron de Jean Paulhan.

Début du cycle des billards, qu’il termine en 1949.

Nicolas de Staël le désigne comme “le plus grand des peintres vivants de ce monde”.

30 mai–30 juin : première exposition à la galerie d’Aimé Maeght, son dernier marchand.
Il rencontre le poète René Char.

Prix de la XXIVe Biennale de Venise.

Série des Ateliers.

Il peint des Oiseaux pour le plafond de la salle Henri II du Louvre, connue comme la salle étrusque.

Il commence la série des Oiseaux, qu’il termine en 1962.

Début du cycle des derniers paysages de Varengeville.

31 août : mort de Georges Braque à Paris. Après des funérailles nationales, l’artiste est enterré dans le petit cimetière de Varengeville-sur-Mer.